Zusammengestellt von Roland Kanz und Johannes Süßman
Aus der Arbeit der DGEJ
Zu diesem Heft (Carsten Zelle)
Paul Raabe (1927–2013) (Gerhard Sauder)
Präsenz und Evidenz fremder Dinge im Europa des 18. Jahrhunderts. Internationale Tagung in Kooperation mit der DGEJ, 9.–11. Sept. 2013 an der Herzog August Bibliothek Wolfenbüttel (Nora Pleßke)
Beiträge
Johannes Süßmann (Paderborn): Aufklärung und Hofkultur in Dresden – eine Einführung. S. 173-176
Winfried Müller (Dresden): Residenzstadt und inversive Aufklärung? Dresden im 18. Jahrhundert. S. 177-201
Abstract
This article analyzes various reasons for the dynamic development of German residence cities during the 18th century using the example of Dresden, with a particular focus on festival culture and consumption, and economic and scientific policies. Moreover, it is shown how the presence of the court was influential on the behaviour of urban society. In addition, the article investigates links between the court and the bearers, institutions and ideas of the Enlightenment. Finally, the thesis of an ›inverted Enlightenment‹ will be discussed, with focus on the non-verbal arts and the use of symbolism in a residence city such as Dresden. / L’article analyse, à l’exemple de Dresde, les différents facteurs qui ont contribué au développement dynamique des villes résidentielles en Allemagne au XVIIIe siècle en se penchant tout particulièrement sur la culture de la fête, la consommation ainsi que les politiques économiques et scientifiques. Il montre par ailleurs quelle a été l’influence de la présence de la cour sur les comportements de la société urbaine. Dans un deuxième temps, l’article examine les relations entre la cour et les autorités, les institutions et les idées des Lumières. Dans un dernier temps, la thèse des ‹ Lumières inversées › est abordée en portant une attention particulière aux arts non verbaux et au recours au symbolisme dans une ville résidentielle telle que Dresde.
Cordula Bischoff (Dresden): Aufklärung in Sachsen? Das höfische Familienporträt zwischen Staatsrepräsentation und Empfindsamkeit. S. 202-218
Abstract
At the Saxon court, Prince-Elector Frederick Christian (1722–1763) and his Bavarian wife Maria Antonia Walpurgis (1724–1780) encouraged and modernized the visual arts in terms of the Enlightenment. The Electress had her portraits painted by many artists and made specific use of modern media such as graphics to emphasize her education and political skill. However, she deliberately avoided the new form of private portrait, which conflicted with her intended self-image. / À la cour de Saxe, le prince électeur Friedrich Christian (1722–1763) et son épouse bavaroise Maria Antonia Walpurgis (1724–1780) ont encouragé et modernisé les beaux-arts au sens des Lumières. La princesse électrice, qui s’était fait portraiturer par de nombreux artistes, utilisait de manière très spécifique les médias modernes tels que les œuvres graphiques pour souligner son éducation et son talent pour la politique. À bon escient cependant, elle avait renoncé à une nouvelle forme, le portrait privé, qui allait à l’encontre de l’image qu’elle voulait donner d’elle.
Élisabeth Décultot (Paris/Berlin): Freiheit. Zur Entwicklung einer Schlüsselkategorie von Winckelmanns Kunstverständnis. S. 219-233
Abstract
The political freedom of the Greeks played a crucial role in Winckelmann’s concept of causality to explain the supremacy of Greek art in Antiquity. Winckelmann presented this very important theme in his The History of Art in Antiquity, which he wrote in Rome, but he seems to have ignored it in his first publication, the »Thoughts on the Imitation of Greek Works«, which he wrote in Dresden. The aim of this study is to show the key importance that the years Winckelmann spent in Saxony (1748–1755) played in the development of his concept of political freedom with regard to a golden age in the arts, based, in particular, on his reading notes and texts from that time. / Parmi les divers concepts de causalité énoncés par Winckelmann pour expliquer la prééminence de l’art grec dans l’Antiquité, le rôle de la liberté politique est crucial. Or si ce thème est bien présent dans son Histoire de l’art dans l’Antiquité écrite à Rome, il paraît quasiment absent de sa première publication, les « Pensées sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture » rédigées à Dresde. L’objectif de la présente étude est de montrer l’importance centrale que joua le séjour de Winckelmann en Saxe – à Nöthnitz et à Dresde entre 1748 et 1755 – dans la genèse d’un concept de liberté politique corrélé à l’essor des arts, en s’appuyant notamment sur ses notes de lecture et ses textes de l’époque.
Steffi Roettgen (Florenz): »Höfliche Freyheit« und »blühende Freyheit«: Reiffenstein, Winckelmann und die deutsche Ornamentkritik um 1750. S. 234-250
Abstract
The strong and traditional interest of art history in ornament and its function in the practice of 18th century architecture and decoration has now been replaced by a more theoretical approach advanced by other disciplines, such as linguistics, philosophy and aesthetics. This essay discusses Winckelmann’s three antithetical statements on ornament in his early writings composed in Dresden. However, his interest in the topic was based on two earlier German texts published in Leipzig in 1746 and 1747, which already focused on the critique of ornament. In any case, Winckelmann’s shifting between two extremes (the ›antique‹ and the ›modern‹) anticipates the setting of this famous debate, which was characteristic of the Baroque but was overtaken by Neoclassicism. / L’intérêt profond et traditionnel que l’histoire de l’art porte à l’ornement et à sa fonction en architecture et décoration appliquées au XVIIIe siècle fut relayé par une approche plus théorique, mise en avant par d’autres disciplines telles que la linguistique, la philosophie ou l’esthétique. Cet essai se penche sur trois énoncés antithétiques sur l’ornement avancés par Winckelmann dans ses premiers écrits rédigés à Dresde. Mais son intérêt pour le sujet était fondé sur deux textes allemands plus anciens, publiés à Leipzig en 1746 et 1747, qui avaient déjà pour thème central la critique de l’ornement. Dans ce contexte, l’intérêt alterné de Winckelmann pour deux extrêmes (l’‹ antique › et le ‹ moderne ›) anticipe l’émergence de ce célèbre débat qui fut emblématique de l’époque baroque avant d’être dépassé par le néoclassicisme.
Roland Kanz (Bonn): Christian Ludwig von Hagedorn als Kunsttheoretiker der Aufklärung. S. 251-261
Abstract
Christian Ludwig von Hagedorn was a Saxon diplomat between 1735–1752 and director-general of the art collections and academies of art in Saxony between 1763–1780. As a connoisseur of contemporary German painting, he established the German art literature of the Enlightenment with his two books, published in 1755 and 1762. In this article, Hagedorn’s collecting and thinking in terms of art theory are placed in the context of the virtually unresearched taste phenomenon of Hollandism, particularly with regard to genre painting. / Christian Ludwig von Hagedorn était un diplomate saxon entre 1735 et 1752 et directeur général des collections d’art et des Académies des beaux-arts de Saxe entre 1763 et 1780. En tant que connaisseur de la peinture allemande, il fonda, avec ses deux ouvrages publiés en 1755 et 1762, la littérature artistique des Lumières. Dans cet article, l’activité de collectionneur d’Hagedorn ainsi que sa pensée de la théorie de l’art sont placées dans le contexte du phénomène du goût au regard de l’hollandisme qui n’avait alors fait l’objet que de rares recherches et, en particulier, de la peinture de genre.
Dorit Kluge (Clérmond-Ferrand): Frankreich als Inspirationsquelle oder längst überholtes Modell für die Kunstkritik? Die Berichterstattung zu den Dresdner Kunstausstellungen 1764–1806. S. 262-270
Abstract
The critical reviews about the exhibitions of the Academy of Fine Arts in Dresden held from 1764 assume a double role: they mark the very beginning of German art criticism and they constitute historical sources of considerable value regarding art exhibitions in the German-speaking world. This article offers a classification of these documents according to their media of publication as well as a table listing the journalistic reports on exhibitions in Saxony between 1764 and 1806 in chronological order. This approach will enable us to distinguish three stages of development in early German art criticism. Finally, the German reports will be compared to French art criticism, the model on which German art criticism was based before it embarked on the path of emancipation. / Les comptes rendus critiques des expositions à l’Académie des Beaux-arts de Dresde depuis 1764 jouent un double rôle : ils marquent, d’une part, la genèse de la critique d’art allemande et constituent, d’autre part, des sources historiques d’une valeur inestimable sur les expositions d’art organisées dans l’espace germanophone. L’article propose une classification de ces documents en fonction des modes de publication ainsi qu’un tableau chronologique des comptes rendus journalistiques sur les expositions saxonnes entre 1764 et 1806, ce qui nous permet, dans un deuxième temps, de distinguer trois phases dans l’évolution de cette première critique d’art allemande. Enfin, les comptes rendus allemands sont comparés à la critique d’art française qui fut leur modèle mais dont ils s’émancipèrent par la suite.
Andre Wakefield (Claremont CA): Bergbau, Aufklärung und Hofkultur. S. 271-276
Abstract
Early modern Dresden has long figured as a paradigmatic site of the Baroque, largely because of the city’s music, art and architecture. This has, however, helped to inspire a historiography that links Dresden with the wastefulness of Baroque pomp and luxury. By emphasizing links between the court of Augustus II the Strong (1670–1733) and the mining center of Freiberg, this article argues that Dresden was a center of the German Enlightenment. / La ville de Dresde de l’époque moderne précoce a longtemps été considérée comme un siège paradigmatique du mouvement baroque, principalement en raison de la musique, de l’art et de l’architecture qui lui étaient propres. Mais cela a donné l’impulsion à une historiographie établissant une corrélation entre Dresde et la prodigalité du faste et du luxe baroques. En soulignant la relation entre la cour d’Auguste le Fort (1670–1733) et le centre minier de Freiberg, cet article argumente que Dresde a été un centre des Lumières allemandes.
Aus der Forschung
Marion Linhardt: Neue Forschungen zum theatralischen Performativitätsparadigma und alte Warnungen gegenüber der ›Empiriefeindlichkeit‹ germanistischer Dramengeschichtsschreibung – zwei Sammelbände zur Theatergeschichte des 18. Jahrhunderts
Hermann Korte: Dramatisches und dramentheoretisches von August Klingemann – zwei Wiederentdeckungen
Engelhard Weigl: Das Jean-Paul-Bild im Jubiläumsjahr – drei neue Biographien auf dem Prüfstand
Misia Doms über Barthold Heinrich Brockes: Werke. Bd. 1: Selbstbiographie. Verdeutschter Bethlehemitischer Kinder-Mord. Gelegenheitsgedichte. Aufsätze. Hg., Kommentar: Jürgen Rathje (2012)
Gabriele Ball über Hilary Brown: Luise Gottsched the Translator (2012)
Silvia Bonacchi über Ewald von Kleist. Zum 250. Geburtstag. Hg. Lothar Jordan, Kleist-Museum Frankfurt (Oder) (2010)
Robert Fajen über Das ›andere‹ 18. Jahrhundert. Komparatistische Blicke auf das Rokoko der Romania. Hg. Angela Oster (2010)
Angela Oster über Marcus Felsner: Rococo. Mozarts »Così fan tutte« und die Kultur des 18. Jahrhunderts (2010)
Anne Lagny über »Fakta, und kein moralisches Geschwätz«. Zu den Fallgeschichten im »Magazin zur Erfahrungsseelenkunde« (1783–1793). Hg. Sheila Dickson, Stefan Goldmann, Christof Wingertszahn (2011)
Carina Middel über Isaak Iselin und die Geschichtsphilosophie der europäischen Spätaufklärung. Hg. Lucas Marco Gisi, Wolfgang Rother (2011)
Cerstin Bauer-Funke über Entre belles-lettres et disciplines. Les savoirs au XVIIIe siècle. Dir. Franck Salaün, Jean-Pierre Schandeler (2011)
Gary Marker über Michael Schippan: Die Aufklärung in Russland im 18. Jahrhundert (2012)
Elisabeth Décultot über De Oudheid in de Achttiende Eeuw / Classical Antiquity in the Eighteenth Century. Red. Alexander J. P. Rast, Wyger R. E. Velema, Claudette Baar-de Weerd (2012)
Daniel Bellingradt über Raymond Birn: Royal Censorship of Books in Eighteenth-Century France (2012) Anna Christina Schütz über Helmut Bernt: Eine Berliner Künstlerkarriere im 18. Jahrhundert. Daniel Nikolaus Chodowiecki. Vom Kaufmannslehrling zum Medienstar (2013)
Gerhard Sauder über Karin Hausen: Geschlechtergeschichte als Gesellschaftsgeschichte (2012)