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Heft
2 (2012)

Jahrgang
36

Zusammengestellt von York-Gothart Mix und Carlos Spoerhase

Aus der Arbeit der DGEJ

• Zu diesem Heft (Carsten Zelle)
• Krieg und Frieden im 18. Jahrhundert (1701-1789). Internationale wissenschaftliche Tagung der DGEJ. Potsdam, 13.-16. Sept. 2012. Tagungsbericht (Stefanie Stockhorst)

Beiträge

• York-Gothart Mix (Marburg) und Carlos Spoerhase (Berlin): Die Genese eines Markts der Kreativen? Einleitende Fragestellungen. S. 179-189

• Caspar Hirschi (Zürich): The Status of Authors in the Literary Market. A Comparison of Eighteenth-century England and France. S. 190-201
  Abstract

  Der vorliegende Aufsatz schreibt dem literarischen Markt zwei verschiedene, aber interdependente Wertesysteme zu: ein kommerzielles und ein symbolisches. Während ersteres von rechtlichen, technischen und sozialen Faktoren bestimmt wird, liegen letzterem kulturelle Dispositionen zugrunde. Beide Wertesysteme beeinflussen die Statushierarchien und Selbstdarstellungen von Autoren. Wie sie das tun, versucht der Aufsatz anhand eines Vergleiches von England und Frankreich im 18. Jahrhundert zu umreissen. Es geht dabei weniger darum, die – teils massiven – Veränderungen des literarischen Marktes in diesem Zeitraum nachzuzeichnen, als strukturelle und kulturelle Konstanten herauszuarbeiten, die möglicherweise bis in die Spätmoderne nachwirken. Eine solche Konstante betrifft die Möglichkeit »von der Feder« zu leben und die Anerkennung, die Autoren aus ihr gewinnen können. Genau in diesem Punkt macht der Aufsatz einen fundamentalen Unterschied zwischen England und Frankreich fest. / Cet article attribue au marché littéraire deux systèmes de valeurs, certes différents mais interdépendants : l’un commercial, l’autre symbolique. Alors que le premier est régi par des facteurs juridiques, techniques et sociaux, le second repose sur des prédispositions culturelles. Ces deux systèmes de valeurs exercent une influence sur les hiérarchies statutaires et l’autopromotion des auteurs. La présente étude se propose de décrire le fonctionnement de cette influence en se basant sur une comparaison entre l’Angleterre et la France du XVIIIe siècle. Il ne s’agit pas tant de reconstituer les changements, parfois profonds, qui ont bouleversé le marché littéraire des deux pays pendant la période d’observation que de faire ressortir des constantes structurelles et culturelles dont l’impact se ressent vraisemblablement jusqu’à l’époque moderne tardive. Une de ces constantes concerne la possibilité, pour les auteurs, de ‹ vivre de leur plume › ainsi que l’estime publique qu’ils en retirent. C’est précisément ici que, selon nous, se manifeste une différence fondamentale entre l’Angleterre et la France.

• Sebastian Domsch (München): »Every superfluous book is an imposition on the publick« – Aufmerksamkeit als begrenzte Ressource in der Medienlandschaft des 18. Jahrhunderts.
  S. 202-211
  Abstract

  In the course of the 18th century, authors were subject to a hitherto unknown kind of competition on the increasingly professionalized book market. Interestingly, this competition was not conceived in relation to the consumer’s economic spending power but in relation to the resource of attention. Demand and supply can be seen in this case, on the one hand, as the sum of information that an author provides in a text, and on the other on the reader’s (limited) ability to process or even acknowledge this information. In this context, the continuously expanding book production was understood by many contemporary observers as posing a serious problem because of the imbalance between the information supply (measured in titles published per year) and the individual capacity for attention. This essay analyzes the influence that the perception of this problem had on the formation of literary criticism (which gained a new function as gate-keeper), and how authors themselves reacted to the changes in criticism. / Dans le courant du XVIIIe siècle, les auteurs se livrent à une bataille concurrentielle, alors inédite, prenant la forme d’une professionnalisation sur un marché du livre de plus en plus commercial. Cette lutte concurrentielle inédite était alors perçue non pas comme la quête du « pouvoir d’achat » en tant que ressource mais comme la quête d’une autre ressource, l’‹ attention ›. En ce sens, l’offre et la demande étaient représentées d’une part par le volume d’informations qu’un auteur fixait dans un texte, d’autre part par la capacité de réception (temporelle et cognitive) du lecteur. Ainsi, en raison du déséquilibre entre l’offre d’informations sur le marché (mesurée sur la base du nombre de nouvelles publications annuelles) et la capacité d’attention individuelle, l’augmentation permanente de la production de livres est perçue comme un problème potentiel par de nombreux observateurs contemporains. Cet essai examine comment la perception de ce problème a, d’une part, influencé l’évolution de la critique littéraire (qui acquiert ainsi une nouvelle fonction en tant que gardien) et comment, d’autre part, les auteurs ont réagi à une telle évolution de la critique.

• Gisela Schlüter (Erlangen): ›En pleine liberté‹: Voltaire und Alfieri konkurrieren um Autonomie.
  S. 212-223
  Abstract

  During the 18th century, competition invades many different fields, becoming an increasingly complex phenomenon. Its consequences seem incalculable and sometimes even paradoxical. This paper analyses the diversification of strategies applied by the Piedmont aristocrat Vittorio Alfieri entering into competition with highly successful bourgeois Voltaire. Their literary rivalry, which provokes a strong ›anxiety of influence‹ in Alfieri, focuses on the prestigious genus nobile of tragedy. Ultimately, Alfieri is striving for artistic and personal autonomy superior to the complete independency that Voltaire had boasted of. / Dans le courant du XVIIIe siècle, la concurrence s’étend à de nombreux domaines différents et ses conséquences semblent incalculables, voire parfois paradoxales. Elle devient, dans le même temps, un phénomène de plus en plus complexe, caractérisé par une diversification considérable des stratégies que le présent essai analyse à l’exemple de l’aristocrate piémontais Vittorio Alfieri qui entre en concurrence avec son illustre antagoniste bourgeois Voltaire qui rencontrait alors un grand succès. Une rivalité littéraire hantée, chez Alfieri, par une très forte ‹ anxiety of influence › et centrée sur le prestigieux genus nobile de la tragédie. En fin de compte, Alfieri aspire à une autonomie artistique et personnelle supérieure à l’indépendance complète dont Voltaire s’était vanté.

• Johannes Rößler (Weimar): Konkurrenz der Stile. Alexander Trippel als Gegner Antonio Canovas und Johann Gottfried Schadows. S. 224-237
  Abstract

  After 1780, a significant change in the art of classicism takes place: Eclecticism of form orientating itself towards the normative principle of the imitation of antiquity is replaced by personalized styles which in painting is exemplarily represented by J.-L. David and in sculpture by A. Canova. Using the example of the vocation of J. G. Schadows to Prussian court sculptor, the essay shows how a representative of the orthodox early classicism as in A. Trippel is challenged in the light of this aesthetic paradigm shift. The focal point is the approach by F. A. v. Heinitz who prevents the vocation of the original frontrunner Trippel by dissimulation. Trippel’s reaction indicates a theoretical overcoming of the competition with Schadow and Canova which aims to rectify the changed market situation through aesthetic arguments. / À partir de 1780, on assiste à un changement significatif dans l’art du classicisme : l’éclectisme formel orienté sur le principe normatif de l’imitation de l’antiquité est relayé par des styles personnels, dont J.-L. David et A. Canova sont les représentants respectifs dans les domaines de la peinture et de la sculpture. L’essai se penche sur la nomination de J. G. Schadow comme sculpteur de la cour de Prusse pour décrire comment, au regard de ce changement de paradigme esthétique, un représentant du classicisme orthodoxe naissant – le sculpteur A. Trippel – est mis au défi. La démarche de F. A. v. Heinitz visant à empêcher la nomination d’A. Trippel, initialement favori, en recourant à la dissimulation est centrale. La réaction d’A. Trippel renvoie à une maîtrise théorique de la concurrence avec G. Schadow, d’un côté, et avec J. Canova, qui tente de corriger par des arguments esthétiques la situation d’un marché qui a évolué, de l’autre.

• Thomas Wegmann (Innsbruck): Der Dichter als »Letternkrämer«? Zur Funktion von Paratexten für die Organisation von Aufmerksamkeit und Distinktion im literarischen Feld. S. 238-249
  Abstract

  Not least because of a plethora of literature periodicals, paratexts were significantly gaining importance around 1800. Based on various examples, among others of Schiller’s ›Werkpolitik‹, this paper expounds on their oscillating between commentary, works and advertising; further, it investigates – cursorily, as a matter of course – their function for the author’s positioning in the literary field. / Autour de 1800, les paratextes gagnent considérablement en importance, phénomène dû en particulier à la pléthore de périodiques littéraires. L’essai met en évidence, à l’appui de différents exemples, parmi lesquels la ‹ Werkpolitik › (politique de l’œuvre) du jeune Schiller, comment ils oscillent entre commentaire, œuvre et publicité, et étudie – nécessairement de manière succincte – le rôle qu’ils jouent dans le positionnement de l’auteur dans le champ littéraire.

• Elisabeth Böhm (Bayreuth): »Wird dies Mädchen ein Buch?« Reizvolle Figuren als Strategie zur Positionierung im literarischen Feld. S. 250-257
  Abstract

  In Bettine and Mignon two young girls appear in two different works by Goethe. Both are characterized as acrobats and both seem to attract the male figure. The paper questions their function regarding the implicit poetology of the works and Goethe’s strategy aiming for a leading position in the literary field. / Avec Bettine et Mignon, deux jeunes filles apparaissent dans deux œuvres distinctes de Goethe. Toutes deux sont caractérisées comme étant des acrobates et toutes deux semblent exercer un pouvoir d’attraction sur le personnage masculin. L’essai s’interroge sur leur fonction au regard de la poétologie implicite des œuvres et de la stratégie de Goethe aspirant à une position de leader dans le champ littéraire.

• Laurenz Lütteken (Zürich): Musikalisches ›am Markt‹. Typologische Überlegungen zu einer kulturellen Praxis im 18. Jahrhundert. S. 258-270
  Abstract

  Musical rivalries are a phenomenon of the modern age because comparative perceptions evoke judgements, which ideally find expression in the practice of patronage decisions. As a matter of fact, the aesthetic parameters for such decisions are formulated not until the 18th century. This has consequences, for instance in the application of music for dynastic distinction, in the emergence of a musical market, in immediate compository or performative rivalries or in the historicisation of the aesthetic experience. / La concurrence musicale est un phénomène de la modernité parce que les perceptions comparatrices suscitent des jugements qui se répercutent, tout au plus, dans la pratique de la décision de mécénat. En effet, ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle que sont formulés les paramètres esthétiques de telles décisions. Cette évolution a des conséquences, par exemple, dans le recours à la musique visant à une délimitation dynastique, dans la formation d’un marché musical, dans l’émergence de concurrences directes en matière de composition ou d’ordre performatif ou encore dans l’historisation de l’expérience esthétique.

Aus der Forschung

• Andreas Pečar: Ein Geburtstag jährt sich. Neue Veröffentlichungen zu Friedrich II. von Preußen
• Engelhard Weigl: Hermann Samuel Reimarus (1694–1768). Zwei Neuerscheinungen
• Heidi Eisenhut über Gudrun Perrey: Das Leben der Caroline Rudolphi (1753–1811). Erzieherin – Schriftstellerin – Zeitgenossin (2010)
• Herbert Jaumann über Volkhard Wels: Der Begriff der Dichtung in der Frühen Neuzeit (2009)
• Heiko Schnickmann über Dominik Hünniger: Die Viehseuche von 1744–52. Deutungen und Herrschaftspraxis in Krisenzeiten (2011)
• Daniel Bellingradt über Geheimliteratur und Geheimbuchhandel in Europa im 18. Jahrhundert. Hg. Christiane Haug, Franziska Mayer, Winfried Schröder (2011)
• Maurizio Pirro über Gabriele Crusius: Sammelkultur im Geist der Aufklärung. Die Bibliothek des Hannoveraner Beamten Georg Friedrich Brandes in der Landesbibliothek Oldenburg (2010)
• Herbert Jaumann über Johann Jakob Bodmer und Johann Jakob Breitinger im Netzwerk der europäischen Aufklärung. Hg. Anett Lütteken, Barbara Mahlmann-Bauer (2009)
• Michaela Mehlich über Mareen van Marwyck: Gewalt und Anmut. Weiblicher Heroismus in der Literatur und Ästhetik um 1800 (2010)
• Daniel Winkler über Vittorio Alfieri: Vita. Mein Leben. Übersetzt, mit Anmerkungen, einem Nachwort und einer Bibliographie versehen von Gisela Schlüter (2010)
• Axel Rüdiger über Ludwig Heinrich v. Jakob: Denkwürdigkeiten aus meinem Leben. Hg. Hans-Joachim Kertscher (2011)
• Nana Hengelhaupt über Annette Meyer: Die Epoche der Aufklärung (2010) [6.500 Zeichen]
• Michaela Mehlich über Frauen, Philosophie und Bildung im Zeitalter der Aufklärung. Hg. Sabine Koloch (2010)
• Bernhard Spring über Karl Müchler: Kriminalgeschichten. Aus gerichtlichen Akten gezogen. Hg. Alexander Košenina (2011)
• Jesko Reiling über Heinrich Zschokke. Deutscher Aufklärer – Schweizer Revolutionär – Publizist – Volkspädagoge – Schriftsteller – Politiker. Hg. Holger Dainat (2012)
• Norbert Waszek über Gotthold Ephraim Lessing: Dramaturgie de Hambourg. Texte traduit et présenté par Jean-Marie Valentin (2011)
• Simone Austermann über Diskurse der Gelehrtenkultur in der Frühen Neuzeit. Ein Handbuch. Hg. Herbert Jaumann (2011)
• Dorothee Kimmich über Epicurus in the Enlightenment. Ed. Neven Leddy, Avi S. Lifschitz (2009)
• Gisela Schlüter über Dal Cartesianismo all’Illuminismo radicale. Hg. Carlo Borghero, Claudio Buccolino (2010)
• Winfried Schröder über Die göttlichen Schriften vor den Zeiten des Messie Jesus […]. [Übers. Johann Lorenz Schmidt]. Ndr. der Ausg. Wertheim: Nehr 1735. Vorwort: Ursula Goldenbaum. 2 Bde. (2011)
• Jörn Steigerwald über Karl Viktor von Bonstetten: Schriften über Italien, 1800–1808. Hg., übers. und kommentiert von Doris und Peter Walser-Wilhelm, Anja Höfler. 2 Bde (2008)
• Klaas Huizing über Claas Cordemann: Herders christlicher Monismus (2010)

Sonstiges

Eingegangene Bücher