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Heft
2 (2014)

Jahrgang
38

Zusammengestellt von Erna Fiorentini und Jörn Steigerwald

Aus der Arbeit der DGEJ

• Zu diesem Heft (Carsten Zelle)
• Bündnisse. Politische und intellektuelle Allianzen im Jahrhundert der Aufklärung. Gemeinsame Tagung der Deutschen Gesellschaft für die Erforschung des 18. Jahrhunderts (DGEJ) und der Österreichischen Gesellschaft zur Erforschung des 18. Jahrhunderts (ÖGE 18). Regensburg, 15.–17. September 2014. Tagungsbericht (Daniela Ringkamp)
• América del Sur y el Movimiento Ilustrado. Congreso Internacional der Argentinischen Gesellschaft für die Erforschung des 18. Jahrhundert, Buenos Aires, Biblioteca Nacional, 9.–11. April 2014. Tagungsbericht (Hans-Jürgen Lüsebrink)

Beiträge

• Erna Fiorentini, Jörn Steigerwald: Illuminismo als Region der Aufklärung – zur Einführung. S. 141-145

• Marco Cavarzere: Enlightened Narratives in the National Context. The Historiography of Italian Illuminismo. S. 146-160
  Abstract

  In der Mitte des 18. Jahrhunderts, als die meisten der bedeutsamsten Schriften des Illuminismo veröffentlicht wurden, neigte sich das ›magische Moment‹ der italienischen Historiographie dem Ende zu. Allerding sind die historischen Werke, die in der zweiten Hälfte des Jahrhunderts erschienen, nicht überholte Produkte einer Historiographie, die die europäischen Bewegungen der Zeit unberücksichtigt ließ. Im Gegenteil, italienische Leser waren gut informiert über die neusten Werke zur Geschichte, die in ganz Europa gedruckt wurden, und an ihnen im hohen Maße interessiert. Dabei konzentrierten sich die italienischen Historiker bewusst auf Stadtchroniken und antiquarische Forschungen, anstatt histoires de moeurs oder Universalgeschichte zu schreiben. Sie zielten also darauf hin, die Innovationen der europäischen Historiographie mit den speziellen Bedürfnissen der italienischen Gesellschaft zu kombinieren, da sie wussten, dass die sozialen und politischen Reformen die historische Darstellung der Vergangenheit tief beeinflussten. / Au milieu du XVIIIe siècle, à l’heure où la plupart des œuvres majeures de l’Illuminismo étaient publiées, le « moment magique » de l’historiographie italienne s’achevait. Toutefois, les écrits historiques parus au cours de la deuxième moitié du siècle ne sauraient être considérés comme les produits surannés d’une littérature qui n’aurait pas réussi à suivre les mouvements européens de son temps. Au contraire, les lecteurs italiens étaient bien informés et hautement intéressés par les dernières œuvres sur l’histoire publiées dans toute l’Europe. C’est donc à dessein que les historiens italiens choisirent de se concentrer sur les chroniques locales et les recherches d’érudition plutôt que sur l’histoire des mœurs ou l’histoire universelle. Parfaitement conscients de l’influence profonde des réformes politiques et sociales sur la représentation historique du passé, ils cherchèrent à réconcilier les innovations de l’historiographie européenne et la demande spécifique de la société italienne de l’époque.

• Gisela Schlüter: Kein Ort, nirgends – Aporien frühaufklärerischer Kritik bei Radicati di Passerano. S. 161-175
  Abstract

  The aristocrat Adalberto Radicati, Count of Passerano, from Piedmont spent many years of his short life in exile in France and Great Britain. His highly militant texts, written in French and English as well as in Italian and immediately translated and adapted to various cultural contexts, are deeply influenced by Radical Enlightenment and make use of the sophisticated strategies of Enlightenment discourse. Due to the diffuse ways in which the expatriate had to communicate with his European audience, his critical voice seems to have got lost in cultural transfer. / Adalberto Radicati di Passerano, membre de la haute aristocratie piémontaise, passa de nombreuses années de sa courte vie en exil, en France et en Angleterre. Ses textes très militants, rédigés aussi bien en français et anglais qu’en italien, et immédiatement traduits et adaptés aux divers contextes culturels, se nourrissent de l’héritage des Lumières radicales et recourent aux stratégies discursives des Lumières les plus élaborées. Ses contacts avec le public européen étant extrêmement précaires, la voix critique de Radicati se perdit dans la polyphonie de l’exil.

• Vincenzo Ferrone: Der ›Verteidiger der Menschheit‹. Cesare Beccaria, die italienische Aufklärung und die Menschenrechte. S. 176-188
  Abstract

  The creation of a modern articulation of human rights by the Western Enlightenment culture is set to become one of historiographical research’s fundamental themes. This essay, devoted to Cesare Beccaria and his famous Dei Delitti e delle Pene, illustrates how Illuminismo, with creativity and autonomy, played a decisive role in the shaping of this new language, based upon the heritage of Renaissance Humanism, where everything revolved around the human being and its faculties. Adopting a polemical attitude towards the protestant natural justice propagated by Grotius and Pufendorf, which privileged the principle of sociability, human duties and the primacy of absolutism, the Milanese school of Il Caffè advocated, with republican spirit and taking into account the new social sciences, the natural right of individual defense, rejecting the arbitrariness of magistrates, judicial torture, corporative justice and most notably – for the first time in history – the death penalty. / La création d’une organisation moderne des droits de l’Homme au sein de la culture occidentale des Lumières est en passe de devenir l’un des thèmes fondamentaux de la recherche historiographique. Cet article, consacré à Cesare Beccaria et à son célèbre ouvrage Dei Delitti e delle Pene, expose comment l’Illuminismo joua, au gré d’une plume créative et autonome, un rôle décisif dans l’élaboration d’un nouveau langage basé sur l’héritage de l’Humanisme de la Renaissance où tout est axé sur l’homme et ses facultés. Adoptant une attitude polémique face à la justice naturelle protestante propagée par Grotius et Pufendorf – qui privilégie le principe de sociabilité, les devoirs de l’homme et la primauté de l’absolutisme – l’école milanaise Il Caffè défend, dans un esprit républicain qui prend en compte les nouvelles sciences humaines et sociales, le droit naturel à la défense de l’individu et rejette l’arbitraire des magistrats, la torture judiciaire, la justice corporative et surtout, pour la première fois dans l’histoire, la peine de mort.

• Silvia Contarini: Die Polemik gegen den ›Abus des mots‹ in Il Caffè. S. 189-200
  Abstract

  The paper traces the discussion about the abus des mots during the Enlightenment and considers how this discussion was echoed in Il Caffè. Here, the cultural hegemony of the Accademia della Crusca was attacked mainly by way of a ›democratic‹ vision of literature, open to contributions coming from foreign languages, as well as from science and technology. This critical attitude merged with the peculiar struggle engaged by the Verri brothers and by Cesare Beccaria in order to promote the adoption of a straightforward language in legislation, as a part of the general fight for the transparency of words and against the linguistic abuses exposed in Locke’s Essay. / L’article retrace la discussion sur l’abus des mots engagée au cours du siècle des Lumières et examine sa résonance dans l’œuvre Il Caffè. Ici, l’hégémonie culturelle de l’Accademia della Crusca fut principalement remise en cause par une vision « démocratique » de la littérature, autorisant des contributions issues aussi bien de langues étrangères que du domaine des sciences et de la technologie. Cette attitude critique fusionna avec la bataille singulière engagée par les frères Verri et Cesare Beccaria pour promouvoir l’adoption d’un langage clair dans le domaine de la législation et s’inscrivant dans le combat général pour la transparence des mots et contre les abus linguistiques exposés dans l’Essai de Locke.

• Jörn Steigerwald: Haus-Frauen: Familie, Sexualität und Verwandtschaft in Carlo Goldonis La donna di maneggio und Carlo Gozzis La donna serpente. S. 201-215
  Abstract

  In order to analyze the social-anthropological position of the subject, Carlo Goldoni and Carlo Gozzi use different ways of representing this in their comedies La donna di maneggio and La donna serpente. This essay is based on the consideration that these differences are annihilated by establishing a model of an ideal of the enlightened subject common to both authors. Both Goldoni’s and Gozzi’s plays reflect, by means of the relationship between spouses, the problem of controlling emotions. In both, the excessive emotionality of the male protagonist is used as the negative backdrop for the female protagonists, who bring the ideal of a regulated and well-reflected behavior on stage. / Cette étude se base sur l’idée directrice selon laquelle Gozzi et Goldoni recourent à des moyens différents pour mettre en scène une problématisation sociale et anthropologique du sujet dans leurs comédies La donna di maneggio et La donna serpent avant d’avancer que ces différences sont dépassées par la modélisation d’un idéal du sujet éclairé commun aux deux auteurs. Chacune de ces comédies considère le problème de la régulation des affects en se penchant sur la relation entre les époux et propose, en opposant les émotions excessives du protagoniste masculin aux protagonistes féminins, un idéal du comportement régulé et réfléchi qui ressort par effet de contraste.

• Barbara Kuhn: Spielerische Aufklärung oder Spiel mit der Aufklärung? »Lascio la decisione all’illuminato Lettore« – Francesco Gritti: La mia istoria, Venezia 1767/68. S. 216-233
  Abstract

  Francesco Gritti’s novel La mia istoria ovvero Memorie del signor Tommasino, which was published in Venice in 1767/68, is surely not a work programmatic or representative of the Age of Enlightenment in Italy in the manner of Dei delitti e delle pene or the Milanese periodical Il Caffè. However, this text plays with all the literary and philosophical modes of its epoch and stages a multiplicity of viewpoints, of voices, of histories that unceasingly reflect and challenge one another. It is thus worth showing how this text, without restricting itself to a thesis novel, mutates into a ›new territory of thinking experiences‹ that deploys a ›new experimental understanding of man‹ (Duflo). / Le roman de Francesco Gritti, intitulé La mia istoria ovvero Memorie del signor Tommasino et paru à Venise en 1767/68, n’est certainement pas une œuvre programmatique et représentative des Lumières en Italie, à l’instar de l’œuvre Dei delitti e delle pene ou de la revue milanaise Il Caffè. Cependant, il s’agit de montrer comment ce texte, qui joue avec toutes les modes littéraires et philosophiques de son époque et met en scène une multiplicité de points de vue, de voix, d’histoires qui ne cessent de résonner entre eux et de se remettre réciproquement en question, se transforme en « nouveau territoire d’expériences de pensée » et déploie une « nouvelle connaissance expérimentale de l’Homme » (Duflo) sans pour autant se réduire à un roman à thèse.

Aus der Forschung

• Federica La Manna: Zur Differenz zwischen Hoffmann und Stahl in der Medizin der Frühaufklärung – zwei italienische Monographien
• Andreas Gipper über Francesco Algarotti: Dialoge über die Optik Newtons. Hg., übers. und kommentiert von Hans W. Schumacher (2012)
• Nicola Kaminski über Hedwig Pompe: Famas Medium. Zur Theorie der Zeitung in Deutschland zwischen dem 17. und dem mittleren 19. Jahrhundert (2012)
• Martin Rector über Jean-Marie Valentin: Poétique et critique dramatique. La Dramaturgie de Hambourg (1769) de G. E. Lessing (2013)
• Sascha Weber über Christoph Bultmann: Bibelrezeption in der Aufklärung (2012)
• Philipp Theisohn über Nicola Kaminski, Benjamin Kozlowski, Tim Ontrup, Nora Ramtke, Jennifer Wagner: Original-Plagiat. Peter Marteaus Unpartheyisches Bedenken über den unbefugten Nachdruck von 1742. Quellenkritische Edition und Kommentar (2013)
• Dirk Fleischer über Leibniz und die Aufklärungskultur. Hg. Alexander Košenina, Wenchao Li (2013)
• Joachim Eibach über Europa in der Schweiz. Grenzüberschreitender Kulturaustausch im 18. Jahrhundert. Hg. Heidi Eisenhut, Anett Lütteken, Carsten Zelle (2013)
• Gina-Fani Cantarero Fernandez über Niels Wiecker: Der iberische Atlantikhandel. Schiffsverkehr zwischen Spanien, Portugal und Iberoamerika, 1700–1800 (2012)
• Gérard Laudin über Marianne Schröter: Aufklärung durch Historisierung. Johann Salomo Semlers Hermeneutik des Christentums (2012)
• Anna Christina Schütz über Jasmin Schäfer: Das Bild als Erzieher: Daniel Nikolaus Chodowieckis Kinder- und Jugendbuchillustrationen in Johann Bernhard Basedows Elementarwerk und Christian Gotthilf Salzmanns Moralischem Elementarbuch (2013)
• Christof Wingertszahn über Berliner Kunstakademie und Weimarer Freye Zeichenschule: Andreas Riems Briefe an Friedrich Justin Bertuch 1788/89. Hg. Anneliese Klingenberg, Alexander Rosenbaum (2012)

Sonstiges

Eingegangene Bücher